Sur les rives au fleuve Bidassoa,
j’ai lancé mes yeux
comme un hameçon dans l’eau,
Les eaux du fleuve Bidassoa
portent à la mer Cantabrique
un message d’histoire
lancé par les montagne
Pyrénées.
Jeunes, soumises, pleines de promesses,
voyez
Les eaux émigrent aussi.
Sur les rives du fleuve Bidassoa,
je m’arrête et je pleure.
Je regarde, à travers les larmes,
mes mains
venues des terres pauvres
du sud de l’Andalousie,
où il reste encore d’autres mains,
beaucoup d’autres mains sans travail-
Dans les eaux du fleuve Bidassoa,
je vois tous les fleuves espagnols:
Mincho, Douro, Tage, Gaudalquivir
et Jucar.
Je regarde les contrées andalouses
à travers les yeux endormis du Gaudiana.
Cette terre dompteuse de rivières,
ah! On est entrain de lui voler son âme.
Sur les rives du fleuve Bidassoa,
je pense ‘a la ville de Búchen
(Allemagne),
à l’heure où les rues reviennent,
emplissant d’Espagnols les avenues
et, sombres, apportant
huit heures de fer et de charbon dans les yeux,
plutôt habitués à l’eau.
Je pense que le jeune homme brun,
les yeux perdus, regardant vers la Méditerranée,
ne dira pas: “Ich liebe dich”,
mais dira “Te quiero” à toutes les femmes.
Sur les rives du fleuve Bidassoa,
regardant vers la France
mes yeux se sont portés
derrière ma tête,
et au lieu d’être deux yeux
C’étaient deux larmes.
traducido por Marie Lefranc
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